Sur un de mes nombreux petits billets, sur lesquels j'inscris le brouillon de mes pensées, des mots glanés par ci par là, j'y ai retrouvé une phrase qui me semble être symptomatique de mon ambivalence, mon irrégularité, mon incapacité à la constance....

"Je préfère la nudité de mon corps à celle de mon âme"...

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S'épancher sur la toile tous les 32 du mois, c'est comme ma vie... Tout commencer, interrompre et reprendre et faire trainer en longueur comme pour ne jamais aboutir mais ne jamais stopper. C'est comme si je ne mettais aucun frein à l'expérimentation mais que l'achèvement était le pire de mes ennemis. Ou peut être est-ce la réalisation... Oui je pense que l'achèvement n'est pas si effrayant ; le plus effrayant c'est d'avancer. Avoir des idées, du culot, c'est donné au premier venu. Réaliser, construire, bâtir solidement demande courage, persévérance, confiance...
Réussirai-je à construire ma maison ???

C'est comme si je renaissais chaque fois que la vie me met face à mes réalités.
Qu'elles soient Douceurs ou Difficultés, Illusions ou Désillusions, Euphories ou Tristesses, Rencontres ou Abandons... Ces expériences, communément nommées, ont si souvent un goût, une texture, un son, un arôme, une apparence si inattendue, parfois inimaginable, qu'elles m'apparaissent comme un nouvel horizon au centre de mon quotidien.
J'aime les illusions qui bercent mon quotidien. Elles me donnent la force d'affronter la vérité qui se cache derrière chacune.
C'est comme si je ne voulais pas m'arrêter de souffrir parce que je sais la joie qui vient après... Et si ce que j'appelle souffrance n'était qu'une illusion de plus...

... je me prenais en photo, face à ma glace pour un double étalage de mon Ego.
Quoi de plus "egocentré" que de raconter sa vie sur la toile publique. L'illustration du Moi version "je me tente à l'écriture et j'emmerde les "qu'en dira t-on""... Justement... Qu'en dira t-on ???? Ou, tout du moins, qu'en pensera t-on ? Bien sûre que c'est l'important, l'indispensable, le moteur de l'écriture publique.
MademoiselleMoi, c'est moi, intérieur/extérieur. Pas de fausse pudeur, ne soyons pas hypocrite.